Vivre une liturgie domestique, avec la famille Von Trapp
Pour celles qui préfèrent l'écoute à la lecture, le lien audio est en bas de page.
Vous connaissez tous l'histoire de la famille Von Trapp grâce au film La mélodie du Bonheur.
Si ça n'est pas le cas, filez le voir !!
Mais saviez-vous que, d'une part, ils ont vraiment existé, et que, d'autre part, Maria a écrit plusieurs livres pour témoigner de leur vie en général, mais aussi de leur foi catholique en particulier ?
Si vous suivez Admire et fais tiennes depuis quelques temps, vous savez que j'ai écrit plusieurs parcours pour vivre les temps liturgiques en famille, de la décoration à la prière en passant par les menus et les musiques.
Alors quand je suis tombée sur le livre, non traduit en français, Around the year with the Von Trapp Family, je me suis dit qu'il avait certainement des choses complémentaires à nous apporter.
Je vous propose donc, tout au long de l'année, d'apprendre de Maria et sa famille comment fêter les fêtes liturgiques mais aussi les moments purement familiaux.
Chaque mois je vous partagerai 3 aspects.
Comment les Von Trapp nous invitent à vivre le temps liturgique à venir.
Comment ils nous proposent de donner de la chaleur à nos vies de famille.
Comment, à travers quelques figures de saints, inviter le ciel à notre table et dans nos maisons. (Si vous voulez aider pour cette section, contactez moi !)
Pour commencer, je vous propose de lire les mots de Maria en introduction de son livre.
Elle vient d'expliquer qu'ils ont fuit le nazisme.
"Lorsque nous avons finalement atteint les côtes hospitalières de ce pays, nous sommes arrivés à New York, tous les quatorze, possédant en tout quatre dollars. La plupart d’entre nous ne connaissaient pas l’anglais et nous n’avions ni parents ni amis sur ce vaste continent. Nous étions de vrais réfugiés et nous étions pauvres.
C'est du moins ce que nous pensions ! Bientôt, nous avons découvert une nouvelle surprenante : même si nous n’avions pas d’argent, nous n’étions pas pauvres du tout. Le Père céleste, qui avait effectué la transplantation, avait laissé toute la terre nécessaire autour des racines. (Elle compare leur famille à un arbre adulte qu'on a déplacé en laissant de la terre autour de ses racines pour qu'il puisse s'adapter correctement à son nouvel environnement). L'environnement intérieur de l'arbre, la partie cachée au regard, n'a pas été touché : notre vie de famille, telle que nous avions l'habitude de la vivre toute l'année, s'est déroulée sans être perturbée. Chaque jour, nous nous trouvions rassemblés autour de l'autel le matin, essayant ensuite de trouver et de vivre la volonté de Dieu telle qu'elle se montrait chaque jour à chacun de nous, jusqu'à ce que nous nous retrouvions à nouveau pour la prière et la bénédiction du soir. Puis viendrait le dimanche, célébré en manifestant davantage d’amour de Dieu et d’amour du prochain. Les semaines passeraient et le rythme de l'année de l'Église, avec toutes ses "humeurs" et ses riches significations - l'heureuse attente de l'Avent, l'accomplissement de Noël, la tristesse du Carême et de la Semaine Sainte, la gloire de Pâques et de la Pentecôte - deviendrait une force puissante dans notre vie quotidienne. Dans cette « école de vie », la Sainte Mère l'Église enseigne à ses enfants comment faire la fête. On y apprend comment transformer les journées familiales telles que les anniversaires, les naissances, les baptêmes, les mariages et même les funérailles en fêtes célébrées dans le Seigneur.
Les tempêtes, parfois de la taille d'un coup de vent, peuvent perturber la cime de l'arbre, mais tant que ses racines sont fermement ancrées, l'arbre en bonne santé résistera à de nombreuses tempêtes. Et pas seulement ! Il partagera son bien-être avec tous ceux qui ont besoin de son ombre fraîche pour se protéger des chaleurs de midi.
De plus en plus souvent, les amis qui passaient par hasard chez nous les dimanches et les jours de fête disaient ensuite : « Vos charmantes vieilles coutumes populaires ne pourraient-elles pas également être introduites dans nos maisons ? En réalité, elles ne sont pas nécessairement autrichiennes, polonaises ou italiennes, elles sont catholiques, ce qui est universel. »
Je réalise bien sûr que les coutumes qui accompagnent notre vie sont majoritairement autrichiennes et que d'autres pays ont développé d'autres manières de sanctifier la vie, tout aussi valables. Pourtant, nos coutumes autrichiennes sont l'expression d'un sentiment profondément catholique et elles sont issues du temps et de personnes qui trouvaient naturel de transposer leurs croyances dans les formes de la vie quotidienne. Je réalise aussi que les traditions ne peuvent pas simplement être imitées. Mais si certains lecteurs trouvent dans ce livre des astuces qui rendront leur vie domestique catholique plus chaleureuse, qui rapprocheront les parents de leurs enfants, je serai heureuse de savoir que l'arbre transplanté a pu remercier son nouveau pays en lui transmettant un peu de la force qu'il avait autour de ses racines."
J'espère de mon coté que cette idée d'enrichir votre vie liturgique familiale SIMPLEMENT, vous rejoindra.
On se retrouve début aout !
Ce post tombe vraiment à pic! Je voulais m'acheter le livre ms j'ai renoncéayant peur de ne pas avoir le temps de tout saisir en anglais ! Merci mille fois Marie!