Je lève les yeux vers les hauteurs. 2. Septembre 2025

1er septembre. Avant de reprendre le parcours sur les fruits de l’Esprit saint, je vous invite à lever les yeux vers les hauteurs d’où vient tout secours. 

La rentrée est pour toutes synonyme d’adaptation, de bouleversement, d’organisation, de fatigue… Elle est donc pour toute le moment où se rappeler que “le secours vient de Dieu, de Dieu seul”. Pendant ces premiers mois de l’année scolaire, je vous partage des extraits traduits (avec l’accord de l’auteur) et librement adaptés de Lift your Eyes de Whitney Newby. Elle y médite pour les mères, le psaume 120. 

Relisons le en introduction et pour aujourd’hui assurons de fixer un moment chaque jour pour lire ce commentaire, et un lieu adapté. 

01 Je lève les yeux vers les montagnes : d'où le secours me viendra-t-il ?

02 Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.

03 Qu'il empêche ton pied de glisser, qu'il ne dorme pas, ton gardien.

04 Non, il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d'Israël.

05 Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.

06 Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper, ni la lune, durant la nuit.

07 Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie.

08 Le Seigneur te gardera, au départ et au retour, maintenant, à jamais.

2. 

Les femmes sont créées pour être des bâtisseuses de maisons. 

Proverbe, 14.1 : Sagesse de Femme bâti sa maison. Mais dans la réalité, tant de batailles viennent sur notre chemin, essayent de détruire nos maisons et les déchirent en deux.

Une femme de foi n’est pas quelqu’un de parfait mais une personne désireuse de croire que Dieu est bon, qui croit Sa Parole et qui croit qu’Il va l’aider dans les hauts comme dans les bas, une mère qui met un pied devant l’autre jour après jour année après année. L’habitude de revenir vers Dieu, chaque jour, de le chercher, de l’écouter et de réfléchir à ses chemins, et de s’engager dans sa vérité, et l’action la plus profonde qui peut conformer qui peut modeler la vie d’une mère et la vie des enfants qui la regarde faire.

Si je suis sérieuse, à propos de Dieu, je dois être sérieuse sur le fait de m’investir en lui et dans sa parole. D’autres ont besoin de la vérité qu’il m’apprend

Dans notre monde où tant de voix se font entendre, l’appel à enseigner, nos enfants n’a jamais été aussi profondément nécessaire.

3.  Je suis souvent submergée par la mission d’être le guide de mes enfants. Quand les besoins de la maternité m’oppressent, ce n’est pas toujours ma première intuition que de lever mes yeux vers le Christ. À la place, j’ai tendance à observer les montagnes de la maternité : Les piles de linge incessante, les colères des enfants, la peur du futur, et le poids de la comparaison. Mais quand vous gardez vos yeux sur ça, vous oubliez que Dieu se tient prêt à aider. Vous oubliez qu’il est aussi proche qu’une ombre. Psaume 120.5. Le seigneur, ton gardien, le seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.

4. 

Le psaume 120 fait partie des psaumes de l’ascension que les pèlerins juifs utilisaient lorsqu’ils montaient à Jérusalem lors des pèlerinages annuels au temple. Ils chantaient ces psaumes comme des prières de protection sur des routes sur lesquelles ils pouvaient rencontrer des dangers. Quel rapport avec nous les mères ?

Dans nos dans nos vies de maternité, nous nous sentons souvent faibles et tirées dans tous les sens. Il y a peu de choses qui montrent autant notre besoin d’aide que la maternité. Ces journées difficiles nous poussent à nous poser des questions : Est-ce que Dieu va vraiment subvenir à tous mes besoins ? Est-il suffisant ? Et ce dont nous avons besoin alors, plus qu’une tasse de café chaud, une heure toute seule, ou de sommeil, c’est de connaître la source de notre aide. Nous avons besoin de sa parole vivante pour comprendre le chemin, nous rappeler qui nous sommes et nous équiper pour la tâche sainte qui se tient devant nous. Nous avons besoin de lui. 

5. Chacun des versets du psaume 120 révèle un aspect du caractère de Dieu et dans la perspective du nouveau testament, il révèle aussi chacun des aspects du caractère de Jésus, qui est lui-même notre aide, notre fournisseur, celui qui nous voit, celui qui nous protège, nous garde, nous réconforte notre berger et notre soutien.

En tant que mères, nous passons beaucoup de temps à regarder vers le bas : à regarder nos téléphones, les enfants à nos pieds, ou nos To do liste interminables. Nous regardons aussi sur les côtés, envieuse de ce que les autres ont. Nous pouvons aussi regarder derrière nous, nostalgiques d’un passé, ou alors beaucoup plus loin espérant un futur plus facile à gérer. Mais que se passerait-t-il si nous considérions que Dieu par sa parole dans ce psaume 120 nous pose doucement la main sous le menton et lève nos yeux vers lui ?

6. Première partie Je lève les yeux vers les montagnes : d’où le secours me viendra-t-il.

Le Seigneur est notre secours.

Les israélites avaient des raisons d’avoir peur pendant qu’ils voyageaient depuis leurs villages, jusqu’à la ville de Jérusalem : bandits, animaux, sauvages, montagne aux sentiers escarpés… En tant que mères nous pouvons aussi nous sentir fragiles et terrifiées parfois. Même sans avoir à parcourir des sentiers dangereux, nous expérimentons de plein fouet  la vulnérabilité.

Nos vies de parents sont pleines de montagnes et de vallées et vous pouvez vous sentir épuisées ou inquiètes à l’idée de faire grandir vos enfants dans ce monde. Tous ces sentiments mettent en évidence le besoin d’un secours.

7. En plongeant dans le psaume 120, nous découvrons que le seigneur ne nous promet pas un chemin plat et sans danger. Il nous offre mieux : sa présence aidante, réconfortante et protectrice. Il ne nous laisse jamais seules pour parcourir le sentier de la maternité.

Quand Pierre a vu Jésus marcher miraculeusement sur les eaux, Matthieu, chapitre 14 22-33, il lui a demandé s’il pouvait le rejoindre et Jésus lui a dit de venir. Nous pouvons imaginer Pierre les yeux fixés sur Jésus alors qu’il faisait son premier pas sur l’eau. mais il n’a pas été long à être détourné de Jésus par la force du vent et il a commencé à couler. C’est alors qu’il s’est écrié, verset 30 : seigneur sauve moi.

Nous savons ce que c’est que de regarder autour de nous les circonstances qui nous effraient et de plonger dans la crainte, le doute ou le désespoir. L’ennemi n’aime rien mieux que de garder nos yeux fixés sur les dangers potentiels afin de nous piéger dans le découragement. Mais quand nous levons les yeux sur Jésus, nous découvrons qu’il nous tend la main et nous relève. Le même dieu est avec nous et pour nous, et il n’y a pas de montagnes ou de vagues qui ne peuvent être dépassées par la main ferme qu’ il nous tend. 

8 Quand tu te sens oubliée : le seigneur est ton secours.

Isaïe 41 13 : C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis : « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. »

L’auteur donne l’exemple de la naissance de l’un de ses enfants, qui, après avoir été un bébé facile pendant quelques mois, est devenu plus difficile. Et l’auteur s’est enfoncée, apitoyée sur elle-même, jalouse de ses amies dont les bébés étaient plus faciles, se décourageant , et se disant, comme Ève, au jardin d’Eden, que Dieu ne lui donnait pas sa bonté.

Elle écrit : “Dans sa miséricorde, Dieu m'a donné la sagesse dont j'avais besoin pour recadrer ma perspective et m'a tirée d'un profond gouffre émotionnel. Il m'a aidée à considérer les interruptions constantes de la maternité comme un simple « changement de mission ». J'ai pratiqué ce nouvel état d'esprit et prononcé ces mots à voix haute, ce qui a finalement contribué à transformer mon apitoiement sur moi-même en un sentiment de joie et de détermination. Chaque fois que j'entendais mon bébé crier pendant que je préparais un repas, que je m'habillais ou même que je dormais, je disais consciemment à voix haute : « Changement de mission ! » et je m'occupais ensuite de ses besoins. Ce puissant changement de perspective m'a aidée à reconnaître que mon rôle de mère n'était pas un obstacle ou une distraction par rapport à des tâches plus importantes. Au contraire, c'était exactement le travail auquel Dieu m'avait appelée à cette période de ma vie. Par cela, il me rendait davantage semblable à lui. J'étais remplie d'espoir en réalisant que je n'étais pas oubliée, mais que le Seigneur m'avait confié une mission sacrée.”

9. Vous sentez-vous parfois invisible ou oubliée ? Laissez-vous une circonstance de votre vie vous entraîner dans l'ombre de l'apitoiement sur vous-même ? Et si nous adoptions également cette phrase : Changement de mission !  Quelle est ma mission, Seigneur ? Comment puis-je pratiquer l'obéissance joyeuse en ce moment même ? Comment puis-je te servir en donnant ma vie pour les autres, comme tu l'as fait pour moi ? Ce questionnement 'est un outil qui façonne la perspective pour n'importe quelle saison de la vie chrétienne.  

Chère Soeur, en Christ, si vous êtes dans une période où vous vous sentez oubliée par Dieu, soyez certaine que ces jours précis de maternité aussi épuisants qu’ils puissent être sont votre mission pour aujourd’hui. Dieu ne vous a pas oublié. Il vous voit avec ses yeux de père aimant et il vous a donné cette humble et St travail pour sa gloire et pour votre bien. 

10 VOTRE MISSION SACRÉE

Dieu ne nous donne pas seulement de nouvelles missions à accomplir par nous-mêmes. Il nous aide. Voici quelques applications de sa Parole :

Quelle est votre mission lorsque votre tout-petit se plaint depuis une heure et que vous êtes prête à craquer ?

Souvenez-vous de Proverbes 12:18 et 16:24 : « Les paroles des téméraires percent comme des épées, mais la langue des sages apporte la guérison » (NIV) ; « Les paroles aimables sont comme un rayon de miel, douceur pour l'âme et santé pour le corps. » Demandez au Seigneur de garder votre langue et de remplir votre bouche de paroles d'amour et de douceur, même lorsque vous n'avez pas envie de les offrir

11. Quelle est votre mission lorsque vous vous sentez dépassée ou anxieuse et que vous pensez pouvoir porter de lourds fardeaux tout seule ?

Appuyez-vous sur Matthieu 11:28 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Même au milieu de besoins incessants, il peut procurer du repos à l'âme si nous avons confiance en lui.

12; Quelle est votre mission lorsque vous êtes tout simplement épuisée par des nuits blanches et que vous voulez abandonner ?

Faites confiance au Dieu d'Isaïe 40:29 : «  Il rend des forces à l’homme fatigué, il augmente la vigueur de celui qui est faible.» 

13 Quelle est votre mission lorsque vous avez honte de la fréquence de vos échecs en tant que mère ?

Réjouissez-vous du Psaume 102: 9-12 : «  l n'est pas pour toujours en procès, ne maintient pas sans fin ses reproches ; il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu'est l'orient de l'occident, il met loin de nous nos péchés ;

 » Louez-le pour la miséricorde infinie qu'il nous a témoignée en Christ !

14. Quand vous êtes appelés à déposer vos propres désirs : le seigneur et votre secours.

1 corinthiens 13 4-7

Hymne à la charité.

L’auteur raconte qu’en 2020, alors qu’elle se rendait à un rendez-vous avec ses quatre enfants, quelqu’un lui a fait remarquer combien cela avait dû être horrible de passer le confinement avec ses quatre enfants chez elle.

Cette remarque révèle combien dans notre culture, certains voient les enfants comme un fardeau et une distraction non désirée, de choses bien plus importantes. Des éléments qui nous empêchent de faire ce qu’on a vraiment envie de faire.

Même en tant que mère très aimante de nos enfants , même si nous ne sommes pas de celles qui parlent d'eux comme un fardeau, nous pouvons parfois avoir l’impression qu’ils se mettent dans nos pattes, qu’ils entravent certains de nos plans. L’esprit de sacrifice ne vient pas naturellement à qui que ce soit, mais il est nécessaire dans le domaine de la maternité. Nous sacrifions notre temps, notre corps, nos talents, et tant d’autres choses pour nos enfants.

Si n’importe quel autre travail demandait une telle déraisonnable quantité de temps d’énergie et de surcharge émotionnelle, nous donnerions immédiatement notre démission. Et dans nos moments de faiblesse, nous pouvons être tenté de croire que ces sacrifices sont du gâchis. Nous pouvons même être tentés de croire ce mensonge que nos enfants se mettent dans le chemin de notre réel, mission. Mais nos enfants sont des cadeaux, qu’ils dorment bien, mangent bien ou pas.

La Bible éclaire sur la valeur des enfants, le psaume 126 proclame : Des fils, voilà ce que donne le Seigneur, des enfants, la récompense qu'il accorde 

15. Avez-vous remarqué que le seigneur Jésus ne traite jamais personne comme un fardeau ? Même quand il se retire à l’écart, loin de la foule pour être seul avec son père, les gens le suivent. Ils espèrent qu’il va les soigner. Et au lieu de les renvoyer, de la même manière que le reste du monde le ferait, Jésus, les regarde avec compassion et les guérit. Aucun n'est un fardeau pour lui, ils sont tous fait à l’image de Dieu. Rien ne m’a fait sentir plus comme un enfant, et ayant besoin de Jésus que la maternité, et pourtant il ne m’a jamais fait me sentir comme un fardeau pour lui. Jamais le seigneur ne m’a rejeté quand j’avais besoin de lui

Alors que vous prenez soin de vos enfants aujourd’hui, réjouissez-vous de n’avoir jamais été un fardeau pour le seigneur. Les jours où votre patience est mise à l’épreuve par les besoins de vos enfants. Rappelez-vous de la patience infinie de Dieu pour vous sa fille. Quand vous mettez de côté vos désirs pour le bien de votre famille, levez les yeux vers la Croix où il a sacrifié sa vie pour vous. Croyez que votre espoir est bon et sûr, non pas à cause de votre fidélité mais à cause de la sienne.

16. Trois mots magiques : j’ai le temps. Ce sont des mots que l’auteur a été encouragée à dire en tant qu’infirmière avant de quitter la pièce lorsqu’elle venait de soigner un patient et elle a remarqué à quel point cela changeait tout pour la personne malade. De la même manière, cela change tout pour nos enfants. Nos enfants ont besoin de notre temps. Ils ont besoin que nous prenions le temps de nous renseigner sur leurs passions et sur ce qui occupe leur journée. Laissez vos enfants vous aider à préparer un repas ou à faire un projet, même si ça prend deux fois plus de temps, mettez votre téléphone dans une autre pièce et parlez avec eux, sans être dispersée, distraite. Quand vous le ferez, ils sauront qu’ils ne sont en rien un fardeau pour vous : ils se sentiront vus, connus et chéris. 

17. Quand vous vous sentez sur-stimulée et dépassée : le seigneur est votre secours

Psaume 141 verset 4 lorsque le souffle me manque, toi, tu sais mon chemin.

Jésus sait ce que c’est que de s’être senti dépassé. Durant son temps sur terre, il a subi l’opposition, les menaces de ses ennemis et même le rejet de ses partisans. Il a régulièrement éprouvé la tristesse et le deuil, rien de sa vie n’a été simple ou facile. Comme on l’a dit, Jésus se met souvent à l’écart des endroits bruyants pour prier son père (Luc 5.16 : Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.). Si notre dieu a besoin de temps pour être seul avec Dieu, combien plus en avons-nous besoin ? Être en présence de Dieu nous donne de la joie, de la force, et de l’endurance, dont nous avons besoin pour faire face à nos journées les plus épuisantes. Mais nous voyons aussi Jésus, accueillir tendrement, les enfants bruyants et répondre à leurs besoins. Mathieu, 15, verset 30. 

18. Quelles paroles de Dieu écouter quand nous nous sentons sur stimulée et dépassée ? Philippiens 4, 4-7, nous donne des instructions très claires : réjouissez-vous dans le seigneur en tout temps ; je le redis, réjouissez-vous. Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes, le seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

Ne soyez inquiets de rien. C’est compliqué quand nos enfants sont malades, quand nous manquons d’argent ou que nous craignons le monde dans lequel nos enfants grandissent. Mais le seigneur le répète dans l’écriture, ne craignez pas. Notre anxiété peut parfois révéler que nous n’avons pas confiance dans le soin que Dieu a de nous ou parfois que nous nous sentons stressés à cause du planning surchargé, et nous avons besoin de prier pour déterminer quelles sont nos priorités, ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

19 En toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Dieu sait déjà ce dont nous avons besoin mais lui confier nos demandes et bon pour nous. Il nous demande d’être priant, pas anxieux, et de lui transférer nos peurs, de les transférer de nos faibles épaules dans ses mains fortes. En rendant grâce pour toute chose, nous reconnaissons que quoi que le seigneur nous envoie, c’est pour notre bien final.

20. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

Quand nous nous tournons vers Dieu, il nous donne la paix, une paix qui surpasse le bruit environnant. Quand nous choisissons l’action de grâce, nous trouvons la paix au lieu de l’anxiété.

Épuisée, fatiguée, anxieuse ou dépassée ? Mémorisez ce verset de Philippiens puis prenez une grande respiration. Sa paix gardera votre cœur et votre esprit.

21.  Quand tu es à sec.

2 corinthiens 4,7  Mais ce trésor, nous le portons comme dans des vases d’argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous.

On ne peut pas servir à partir d’une bouteille vide. On ne peut donner que ce qu’on a. Mais pour une mère, remplir des verres à partir d'une bouteille vide, ressemble à la réalité quotidienne. Je me retrouve souvent dans la nécessité de devoir répondre avec gentillesse, même quand je suis privée de sommeil , de devoir réconforter un enfant blessé, alors que moi-même je suis blessée, et de donner et donner encore, alors que mes propres besoins ne sont pas satisfaits. Même si je crois que le repos, les limites, et le temps à l’écart pour se ressourcer, sont essentiels dans les saisons, fatigantes de la maternité, j’ai découvert que ma coupe vide est l’endroit saint où mon grand besoin d’aide rencontre la grâce de Dieu. 

22. Si nous regardons Jésus, nous voyons qu’il part à l’écart pour prier quand il est très sollicité. On le voit en Mathieu 14 23, Marc 1 35, ou Luc 5 15. Avant, pendant et après les jours chargés de son ministère, il passe du temps en prière avec son père. Pourquoi ? Parce que Jésus est alors renforcé  et rempli pour pouvoir se donner.

Comme Jésus, notre soin de nous devrait avoir le même but : nous renforcer par la communion avec Dieu afin que nous puissions servir les autres. Nous dépendons de notre père du ciel pour prendre soin de nous afin que nous puissions prendre soin des autres.

À quoi cela pourrait-il ressembler pour une mère occupée qui est presque toujours entourée par les besoins de ses enfants ? Personnellement, je m'efforce de me lever plus tôt que mes enfants pour nourrir mon corps et mon âme. Je lis ou j'écoute la Bible et je prie pour que le Seigneur me soutienne pendant une autre journée. J'utilise le reste de ce temps pour lire, d'autres font du sport, prendre seule le petit-déjeuner. Selon le contexte de votre vie, votre routine sera différente, surtout si vous ne faites pas actuellement vos nuits. Et ce n'est pas grave ! Mais vous comprenez le principe. 

23. Quelle que soit ma matinée, je m'attends à me sentir épuisée à la fin de la journée, voire plus tôt. J'ai appris de première main que Dieu se soucie profondément de ceux qui n'ont plus rien à donner, et qu'il les soutient lorsqu'ils sont à bout de souffle. Il n'y a rien de mal à se faire plaisir avec une bonne tasse de thé ou à dormir huit heures réparatrices : ces bons cadeaux peuvent nous aider à avancer avec gratitude et joie. Mais Jésus nous offre quelque chose de bien plus durable. Il nous invite à « venir à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28). Il nous demande de nous débarrasser de toute notre anxiété, de toute notre peur et de toute notre incertitude sur lui, parce qu’il prend soin de nous. 1 Pierre 5 7. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.

 Nous n’avons plus besoin de rechercher des réconforts temporaires, puisque Jésus s’est donné pour nous.

Détournons nos yeux de notre culture obsédée par les soins personnels et élevons-les plutôt vers Jésus, qui a été versé en offrande pour nous. Passons de « Comment puis-je remplir ma coupe ? » à « Comment Jésus me rencontrera-t-il quand ma coupe sera vide ? »

24. Si vous avez besoin d'une pause, éloignez-vous un instant et cherchez des encouragements dans la Parole de Dieu. Si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques passages des Écritures vivifiants pour les jours où la coupe est vide :

Isaie 40:11 : « Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent. »

Isaie  66:13 : «Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. Oui, dans Jérusalem, vous serez consolés.»

Romains 8:38-39 : «  J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. »

2 Corinthiens 12:9-10 : « Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.

C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.»

1 Pierre 5:6-7 : « Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.  »

25. Quand tu as atteint la limite de tes forces.

2 corinthiens 12 9.  Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse.

Certains matins avant même d’ouvrir les yeux, une voix dans ma tête me dit que je n’en peux plus, je ne peux plus gérer mon quotidien.

Psaume 90 

Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ; je le défends car il connaît mon nom. Il m’appelle et moi je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve.

Vous pouvez mettre votre nom à la place du pronom personnel il. Le Seigneur est votre aide, quoi que vous enduriez. D’après sa parole, vous pouvez avoir confiance dans sa grâce qui suffit parce que sa puissance s’accomplit dans votre faiblesse. Vous pouvez vous accrocher à l’espoir qu’il vous renforce avec sa puissance par l’Esprit saint. Et fais atteindre la limite de vos forces peut devenir un cadeau qui vous met à genoux devant votre Dieu tout-puissant. Donc la prochaine fois que vous attendrez la limite de vos forces et reconnaîtrez que vous ne pouvez pas en faire plus, faites-en une invitation à lever vos yeux, pour le seul qui peut, votre père tout-puissant

26. 

Deuxième partie Psaume 120 verset deux, le secours me viendra du seigneur qui a fait le ciel et la terre.

Le seigneur pourvoit

Rappelons-nous de Sarah et Abraham dans le livre de la Genèse. Quand l’ange du seigneur annonce à Sarah qu’elle va avoir un enfant malgré son grand âge, elle se met à rire. Et pourtant, malgré l’âge de Sarah et son manque de foi, le seigneur a accompli sa promesse parce que sa promesse ne dépend pas d’elle, mais de lui. Cette histoire nous rappelle que l’œuvre de ne dépend pas de ma grande foi. Que je chante, que je pleure, que je doute ou que je ris, il a déjà fourni une réponse en Jésus, l’ultime sauveur. Pendant qu’il était sur terre, Jésus a non seulement fourni un support physique comme le pain et l’eau, mais aussi une nourriture spirituelle en pardonnant, les péchés et en chassant les démons. Et encore aujourd’hui, il est notre fournisseur : il nous fournit la paix quand nous en manquons, il nous fournit une échappatoire quand nous sommes face à la tentation, il nous fournit de l’aide quand nous sommes blessés. Notre Dieu n’a jamais manqué à sa promesse. Le savoir peut nous permettre d’avoir confiance : il prendra soin de nous.

27

Quand tu ne suffis pas.

Le hashtag you Are Enough sur Instagram, rassemble plus de 3 millions de résultats. ce peut etre une façon de nous inviter à moins de perfectionnisme. Mais c’est aussi une invitation à l’autosuffisance, l’autosatisfaction, la non remise en question. Mais est-ce vrai ? Sommes-nous suffisant seul pour subvenir à tous les besoins ?L’expérience de la maternité a effacé cette illusion : je ne peux pas subvenir seule aux besoins de ma famille. Aussi fort que j’essaye d’être une bonne mère, il y a des jours où je peux à peine dépasser mon égoïsme pour aimer les autres en actes. 

Sans l’aide de l’esprit saint, nous ne sommes pas assez fortes, gentilles, ou patientes pour être de bonnes mères sur la durée. Nous pouvons faire un effort sur notre caractère pendant un temps, mais rapidement, la fatigue prendra le dessus.

Nous devons trouver l’espérance en nous rappelant que nous n’avons pas à chercher la force, le courage, la joie, la bonté ou la patience en nous, parce que nous ne nous appartenons pas, nous appartenons au Christ et lui est plus que suffisant. Nous pouvons le lever les yeux vers lui et dire à haute voix : Seigneur, je galère à être patiente et douce, et j’ai besoin de ton aide pour être la mère que tu m’as appelé à être. Agis ! Le fait de de nous voir crier vers le seigneur et nous appuyer sur lui est un énorme cadeau pour nos enfants. Alors avance dans une confiante dépendance en Jésus, libérée par cette vérité que tu n’as jamais été appelée à être suffisante seule.

28. Quand tu as besoin de te rappeler que Dieu pourvoira. 

L’auteur cite l’exemple d’un responsable d’orphelinat, qui n’avait plus rien à donner à manger aux enfants, et qui avant le petit déjeuner s’est mis à prier en remerciant le seigneur de ce qu’il allait faire aujourd’hui.  A la seconde d’après un boulanger, frappait à la porte pour lui dire qu’il avait travaillé toute la nuit pour leur fournir du pain, suivi d’un livreur de lait qui leur amenait tout ce dont ils avaient besoin gratuitement. Nous connaissons tous ce genre d’histoire, mais peut-être que nous ne nous sentons pas concernés. Parce que nous avons à manger, des vêtements dans nos placards et ce dont nous avons besoin pour subvenir à nos besoins de base. Mais peut-être que nos besoins ne sont pas les mêmes. Peut-être avons-nous besoin de réponse, de repos, d’un groupe de prière, d’amitié, etc. En Philippiens 4. 19, on lit que Dieu pourvoira à tous nos besoins.  Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus.

Et même si nous faisons défaut, Dieu pourvoira.  

29. Observer combien Dieu a pris soin de son peuple dans le passé, malgré toutes ses lâchetés et ses abandons, nous permet de comprendre combien il pourvoit pour nous aussi aujourd’hui. Et même quand nous ne nous rendons pas compte de ce qu’il fait, il le fait. En Matthieu 14, Jésus crée l'abondance à partir de 5 pains et 2 poissons. Tu as peut-être l’impression que tu as très peu à offrir à tes enfants, mais rassure-toi Dieu pourvoira au reste. Il donne le repos, Mathieu, 11 28, il donne la direction proverbe 20 24, il donne les solutions face à la tentation, 1 corinthiens, 10, 13, il donne la paix, Romain 5,1, Dieu nous apporte chaque gramme de force et de sagesse pour éduquer nos enfants pour sa gloire.

30. Quand c’est difficile de continuer à donner et à servir.

En tant que mères, Dieu nous donne parfois des forces miraculeuses pour prendre soin des autres, même quand nous avons nous-mêmes, besoin de soins. Avez-vous le sentiment qu’on vous demande sans cesse de donner et de servir au-delà de ce que vous pouvez supporter ? On peut avoir envie de hurler qu’on n’a pas signé pour ça ou de céder au découragement. Dieu n’a pas promis à ses enfants, une vie sans souffrance, difficulté ou tentation. Au contraire, Jésus a même dit en Jean 16, 33 : en ce monde vous aurez des batailles. Parfois, Dieu nous permet de faire face à des situations qui sont trop pour nous, afin que nous puissions apprendre à nous reposer sur lui.

Pendant son ministère sur terre, Jésus a passé de longue journée à pourvoir aux besoins de ceux qui l'entouraient. Parce que Jésus était vrai, Dieu et homme, il a expérimenté la tentation, la faim, la fatigue. Il a vécu et compris ce que c’est d’être rejeté et maltraité. Il sait ce que c’est de vivre dans un corps limité par les contraintes du monde réel. Alors que Jésus avait le droit et l’autorité de demander à être servi, il s'est mis au service des autres. Il nous a montré le chemin du don et du service, même si ça a coûté sa vie. Quand nous voyons le seigneur sacrifier sa vie pour nous, cela nous donne une force renouvelée pour donner et servir autour de nous.