Je lève les yeux vers les hauteurs. 3. Octobre 2025

1 er octobre 

Quand tu te sens seule. 

Si tu as des enfants qui vivent sous ton toit, tu ne te sens peut-être pas souvent seule. Mais même dans cette condition là, tu peux éprouver une forme de solitude car tu n’as peut-être pas beaucoup de relation avec des adultes et parce que la plupart de ton temps et de ton attention est dédié à ta famille. 

En Marc 5. 25, nous voyons la femme hémoroisse qui saigne depuis 12 ans, ce qui lui inflige non seulement une maladie physique et une grande détresse et fatigue, mais aussi une isolation sociale extrême puisqu’elle est considérée comme impure et ne peut donc pas être fréquentée. Mais quand cette femme seule, blessée, touche avec foi le manteau de Jésus, elle est immédiatement guérie et purifiée. 

À cet instant, Jésus guérit, non seulement son mal physique, mais il la sauve de sa solitude. Il ne se soucie pas que de nos corps, il se soucie aussi de nos émotions. 

2 octobre À travers toutes les écritures, Dieu redit  à son peuple, sa présence à ses côtés. Il dit aux israélites, je ne te laisserai pas en Josué 1,5 ne crains pas car je suis avec toi en Isaïe 41 10 ou encore quand tu passes la mer, je serai avec toi Isaïe 432.  Dans le nouveau testament juste avant de monter au ciel, Jésus promet qu’il sera avec nous jusqu’à la fin des âges Matthieu 28 20. Le cadeau de sa présence n’est pas que pour le peuple de la Bible, il est aussi pour nous. Même si personne d’autre ne pouvait voir ton cœur esseulé, Dieu le peut et il le voit. Reconnaît devant lui combien tu te sens seule et demande-lui de te rappeler sa présence. Prie pour qu’il t’accorde de bons amis. Et en attendant, quand tu penses que personne au monde ne se soucie de toi, rappelle-toi que Jésus le fait. Lève tes yeux vers lui et crois que son esprit vit en toi et que tu n’es jamais vraiment seule.

3 octobre Quelques idées pour naviguer dans les périodes de solitude.

Premièrement. Soit l’amie que tu aimerais avoir. N’attends pas que l’on vienne à toi, prends des initiatives. Si tu rêves secrètement d’une amitié entre femmes à la desperate housewives (sans les drames bien entendu) soit celle qui initie le dépôt d’un plat réconfortant à une autre qui gère une épidémie de gastro, la soirée cocktails avec celles qui ont besoin d’une pause, le groupe de prière pour les femmes qui ont besoin de louer et de se soutenir devant le saint Sacrement. 

Deuxièmement : Pense en dehors des cadres. Si tu ne trouves pas d’amis de ton âge, cherche des personnes plus âgées ou plus jeunes. Que c’est beau et fort des âmes d’âges différents qui prient ensemble et apprennent à s’aimer. 

Troisièmement :  Dis oui. Accepte pendant un temps tout ce qui t' est proposé, ce sera l’occasion de faire des rencontres.

Quatrièmement le plus important :  Rappelle-toi que tu as un ami en Jésus et que l’Esprit Saint en toi te donne la force pour supporter les saisons de solitude, quelles que soient leurs durées.

4 octobre Quand la maternité semble trop dure.

Isaïe 64 7.8. Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonne : nous sommes tous l’ouvrage de ta main.

Avant de modeler un vase, le potier doit malaxer l’argile pour en faire sortir tout l’air possible. De la même manière, notre potier divin, utilise les défis de la maternité pour arrondir nos ongles ou préparer notre terre. Nous pouvons nous sentir poussées jusqu’à nos limites, mais par sa grâce, il utilise ces défis pour nous apprendre l’humilité, pour nous affiner et nous modeler à son image.

C’est ainsi que l’on peut apprendre la patience, que l’on peut apprendre le dévouement. Plus que toute autre chose dans notre vie, Dieu utilise la maternité comme un moyen d'arrondir nos angles et de nous faire lui ressembler. 

5. Non seulement Dieu ponce nos aspérités maternelles au papier de verre de la maternité, mais il nous utilise pour modeler nos enfants. Nous participons à son travail de potier en semant les graines de foi dans leurs cœurs. Mais ce n’est pas simple, l’ennemi cherche à saboter le travail de Dieu, que nous essayons de faire, que ce soit par le découragement, la distraction ou le mensonge. Quand la maternité semble trop difficile, rappelle-toi que Dieu te voit. Il te modèle en une femme dotée d’une vraie force intérieure. Non seulement ça, mais il t’invite à participer avec lui au façonnage de la vie de tes enfants. Pour cette raison, nous devons être enracinées dans la parole, ancrées dans la prière, et remplies d’action de grâce. La parole de Dieu est plus valable que l’entièreté des livres de parentalité réunie. La parole de Dieu est vivante et active (hébreux 4. 12). Sa voix est plus sage, que tous les conseils que vous pourriez recevoir, même des parents les plus expérimentés. Appuyez-vous sur cette sagesse dans les jours difficiles.

6. Partie trois. Le seigneur est celui qui voit

psaume 120.3  Qu'il empêche ton pied de glisser, qu'il ne dorme pas, ton gardien.

Dans l’ancien testament, Dieu se révèle comme le dieu qui voit à une femme nommé Haga, servante de Sarah, qui elle ne pouvait pas avoir d’enfants. Comme Sarah doutait de la promesse de Dieu, de lui donner des enfants, elle décida de prendre les choses en main elle-même et poussa Hagar dans le lit de son mari Abraham. Mais une fois qu’Hagar fut enceinte, Sarah se mit à la maltraiter au point que Hagar s’enfuit dans le désert. Alors qu’elle se sentait seule et abandonnée, Hagar n’était pas cachée aux yeux de Dieu, et il envoya un ange pour la réconforter. Après cette rencontre Hagar dit: « Tu es El-Roï (c’est-à-dire : le-Dieu-qui-me-voit) », genèse 16 13,

Cette histoire nous rappelle que même à nos moments les plus bas, quand nous avons l’impression que personne ne nous voit, Dieu nous voit. Le travail de mère semble souvent invisible. Vous pouvez avoir l’impression que personne ne vous voit quand vous soignez des genoux blessés et des cœurs abîmés, quand vous préparez les pique-nique jour après jour et rangez encore du linge. Mais votre seigneur voit tout ce que vous faites dans le secret, les petites comme les grandes choses.

7 Non seulement Dieu te voit, mais il surveille 24 heures sur 24. Psaume 31.28 « Je vais t'instruire, te montrer la route à suivre,  te conseiller, veiller sur toi.

Quand tu doutes de la présence du seigneur, rappelle-toi de l’histoire d’Hagar. Ou quand tu te sens invisible, rappelle-toi que son regard parcourt la terre, cherchant à soutenir ceux qui sont à lui : 2 chroniques, 16 .9 : Car les yeux du Seigneur scrutent toute la terre, pour affermir ceux dont le cœur est tout entier à lui. 

Il te voit. Il te connaît. Et il n’a jamais, ne serait-ce qu’une seconde, détourné son regard de toi.

Quand tu te demandes si tes demandes comptent pour le seigneur relis le psaume 114, verset 1-2 :  J'aime le Seigneur : il entend le cri de ma prière ; il incline vers moi son oreille : toute ma vie, je l'invoquerai.

8. Dieu ne se fatigue jamais d’écouter ses enfants. En fait, Jésus, nous demande même de continuer à demander, de continuer à chercher, et de continuer à frapper. Mathieu 7.7 :  Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. 

Nous ne recevrons peut-être pas immédiatement des réponses miraculeuses à chacune de nos demandes. Mais nos demandes sont entendues.

Romain 8. 28. Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour..

Ce verset nous rappelle que Dieu est toujours au travail, faisant tout concourir à sa gloire et à notre bien. Même si c’est mystérieux est difficile à entendre aux jours de détresse et de deuil. 

Ce même Jésus, qui a soigné les malades, nourri les affamés, et relevé les morts se tient prêt à nous écouter nous aussi. Parce que nous appartenons à Dieu, nos demandes comptent à ses yeux. Apporte devant lui tous les besoins que tu as, petits ou grands.

9. Quand tu es en colère. 

Jacques 1 19-20

Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère, car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.

La colère. Ce n’est pas quelque chose que nous avouons aisément, mais beaucoup d’entre nous ont découvert cette émotion avec la maternité.

Nous avons pu nous retrouver à demander : Seigneur, je veux sortir de cette colère. Seigneur, apporte-moi la joie s’il te plaît. Je ne peux rien sans toi.

L’auteur raconte que pour elle, cette prière a été entendue et exaucée souvent très concrètement. “J’ai appris que si je pouvais mettre le sommeil en priorité, je serais mieux préparée pour gérer ma frustration. J’ai appris que sortir prendre l’air, m’imprégner de vitamine D, et faire du sport, me remonte le moral. Surveiller ma glycémie en supprimant, les sucres et autres nourritures de mauvaise qualité, m’a aussi aidé à être plus stable et tempérée.  En me guidant ainsi de manière très concrète, Dieu a permis que mon amertume se change en joie.”

10. En tant que mère, nous donnons le ton dans nos maisons. Les enfants inspirent ce que nous expirons. Aucune d’entre vous ne veut créer une atmosphère de peur, de culpabilité, ou de honte. Mais nous ne savons pas comment sortir de cette spirale négative par nos propres forces. Heureusement, l’Esprit est à l’œuvre en nous.

Et si nous sommes au Christ, nous ne sommes pas définis par notre colère ou par nos péchés, mais par son amour pour nous. Lève les yeux vers le Dieu qui est tellement puissant, puissant, qu’il peut t’apporter le repos, la maîtrise de toi et la paix. Il le peut et quelque soit toutes les méthodes très pratiques que que tu peux utiliser pour changer, rappelle-toi que tu es aimée entièrement par ton créateur. Tu es aimé non pas parce que tu te maîtrises et que tu es toujours patiente avec tes enfants, mais parce qu’il t’a choisi pour être sa fille avant même la création du monde. Il t’a appelé à ce rôle sanctifiant de mère et il t’aidera.

11. Voilà quelques stratégies pour lever les yeux quand la colère survient.

Premièrement, lire ou écouter les écritures, même seulement cinq minutes. Vous pouvez aussi apprendre par cœur des versets et les dire à haute voix. C’est très puissant pour combattre le péché. Demander au seigneur de les faire venir à votre esprit quand vous en avez le plus besoin. Hébreux 4. 16.  Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.

Philippiens 4, 6,7. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes.

07 Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.

Jacques 1 19. 

Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère, car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.

Proverbe 15.1

Une réponse paisible calme la fureur, un mot blessant déclenche la colère.

12. 

Deuxièmement : quand tu sens la colère monter, fais un pas en arrière. Puis prends une longue et profonde inspiration avant de répondre. Quand tu prends ce temps de recul, tu peux faire le point sur l’état de ton cœur. Et tu réalises alors souvent que tu n’es pas en colère contre tes enfants, mais qu’ils ont simplement été le déclencheur. Souvent, tu es anxieuse, fatiguée ou stressée à propos de quelque chose qui ne dépend pas de tes enfants. Parfois ta colère montre que tu as besoin de place dans ton âme. Rappelle-toi alors que tu es responsable de tes actions et de tes émotions, ce n’est pas le cas de la personne qui te met en colère.

Troisièmement : prie. Notre Pere des cieux nous demande de venir à lui avec nos soucis. Il peut nous donner la paix. Et il a promis de ne jamais nous laisser.

13.

Quand tu te sens invisible. Psaume 138 verset 16. J'étais encore inachevé, tu me voyais ; * sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu'un seul ne soit !

La tâche maternelle n’est souvent pas remarquée, et il est assez facile de croire au mensonge que même Dieu ne le voit pas ou ne s’intéresse pas à ce que nous vivons. Quand notre quotidien est constitué de nettoyage de sol, d’intervention entre des combattants, et autres, tâches quotidiennes, vous pouvez vous demander : Tu le vois ça, seigneur ? Tu me vois ? Est-ce que je compte vraiment à tes yeux ? 

À travers les petits et les grands moments de la maternité, nous pouvons trouver du réconfort dans cette vérité : le seigneur nous voit. Et non seulement il voit notre solitude et notre souffrance, nos longues journées, et tous les détails, mais en plus il comprend. Le psaume 146 nous assure que sa compréhension n’a pas de limite.Il n’y a rien qui le surprenne. Il n’est jamais pris en défaut et nous pouvons nous reposer dans la confiance en lui. “Je crois que quand je regarderai en arrière sur les jours les plus durs de ma maternité, je pourrais dire : Dieu me voyait, il m’aidait, il ne m’a pas laissé me débrouiller toute seule. Le Saint Esprit était toujours là, me regardant, me guidant, m’encourageant, m’aidant et me mettant en mouvement.” Même si nous le reconnaissons, peut-être pas sur le moment, un jour, nous prendrons conscience de la présence de l’esprit, saint dans notre vie.

14. Quand tu as besoin de te rappeler que tu appartiens au Christ. Sophonie 3.17. Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête

Est-ce que vous vous rappelez du changement radical survenu au moment où vous avez tenu pour la première fois votre enfant? A  la seconde où vous l’avez regardé, vous auriez tout donné pour lui. Avez-vous conscience que l’adoration que vous ressentez pour votre enfant est une pâle comparaison de l’amour de Dieu pour nous ? Il est facile de perdre de vue l’amour que nous porte le roi des rois. C’est tentant de se sentir écrasée par la critique et découragée par les défaites, plutôt que de marcher avec confiance dans l’amour de Dieu. On peut même en venir à croire que Dieu nous voit avec les mêmes yeux critiques que ceux avec lesquels nous nous regardons nous-mêmes.

Dans notre perception déformée du caractère de Dieu, nous l'imaginons nous demander avec dédain : « Pourquoi as-tu été si dure pour quelque chose d'aussi insignifiant ? Comment as-tu pu succomber à cette tentation ? Pourquoi ne peux-tu pas simplement vous ressaisir ? » Mais ce n'est pas du tout sa position envers vous. Non, il n'est pas perpétuellement déçu de nous, mais il se réjouit de nous comme de son bien précieux (1 Pierre 2:9).

15. C'est pourquoi nous devons prêcher à notre cœur que Dieu nous voit, nous connaît et nous aime inconditionnellement. Et parce que nous sommes si oublieux, nous devons le faire encore et encore. Tim Keller : « Nous sommes plus pécheurs et imparfaits en nous-mêmes que nous n'aurions jamais osé le croire, et pourtant, en même temps, nous sommes plus aimés et acceptés en Jésus-Christ que nous n'aurions jamais osé l'espérer. » Chère sœur, trouve du réconfort en sachant que ton identité n'est pas définie par ce que tu as accompli ou ce que tu n'as pas accompli. Ton identité est enracinée dans l'amour et l'acceptation du Christ.

Il est facile de sous-estimer l'ampleur de la maternité lorsque personne ne te récompense pour ton travail acharné. Et pourtant, même si le monde la sous-estime, ta vocation est vitale. Tu n'es pas « juste une maman ». Tu es une façonneuse de culture et une bâtisseuse du royaume. Le Dieu de l'univers t'a choisie pour enseigner et nourrir les enfants de ton foyer, dans le cadre de son plan glorieux !

16. Quand tu as peur pour le futur. 

Psaume 31. 8.  Je vais t'instruire, te montrer la route à suivre, * te conseiller, veiller sur toi.

Le chemin à suivre peut nous paraître obscur, embrouillé et hors de notre contrôle, un peu comme si nous dirigions un bateau en pleine jungle sur le fleuve dans la forêt amazonienne. Beaucoup de nos peurs prennent racine dans l’inconnu, dans ce que nous ne pouvons pas voir. Quand je perds de vue cette vérité que Dieu, lui, voit ma vie et la vie de mes enfants, je suis inquiète pour le futur. Je m’inquiète que mes enfants puissent prendre de mauvaises décisions, je m’inquiète à la possibilité d’une maladie ou d’un accident. Je crains qu’éduquer des adolescents soit encore plus dur que d’éduquer des nouveau-nés. J’ai peur d’échouer en tant que mère. Mais Dieu, dans sa sagesse, ne nous a pas donné d’yeux pour voir le futur, il nous a simplement donné le présent et nous a demandé de lui faire confiance moment après moment. Si je regarde avec anxiété dans le brouillard du futur, je vais modifier mon regard et je ne verrai plus clairement ce qui est attendu de moi maintenant. Jésus est assis avec nous dans le bateau, lui qui voit le passé, le présent et le futur, et il nous guide patiemment en disant : reste sur mon chemin ma fille. Tu peux me faire confiance. 

Il sait très bien où nous allons et avec l’esprit saint comme boussole, il n’y a rien à craindre.

Quand tu es inquiète de l’inconnu aie confiance dans le Dieu, qui voit, et qui ne laissera pas un moineau tomber à terre, sans en prendre connaissance. Mathieu 10. 29.Tu ne peux pas savoir exactement de quoi ton futur sera fait mais tu peux avoir confiance dans le fait que Dieu est déjà présent aujourd’hui, faisant toute chose bonne pour toi et sa gloire. En tant que croyant, nous ne sommes jamais vraiment perdus dans la jungle. Il nous guide toujours que nous le sentions ou non.

17 QUATRIÈME PARTIE

Le Seigneur est votre protecteur

Non, il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d'Israël.

PSAUME 120. 4

En tant que mères, notre instinct de protection est inné. Pourtant, il y a des moments où nous, les protectrices, avons également besoin de protection. Nous avons nous aussi besoin de protection contre le monde extérieur, et aussi contre les batailles intérieures qui font rage dans nos esprits. Mais où pouvons-nous trouver ce genre de protection ?

“Le Psaume 120 :4 nous rappelle de manière réconfortante que notre Dieu souverain est toujours vigilant envers son peuple. Contrairement à nous, il ne se lasse jamais ni ne se laisse distraire. Sa protection n'est pas sporadique, mais une présence constante et inébranlable dans nos vies. Il est toujours prêt à intervenir avec sa grande puissance.

Jésus a dit : « Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, » (Jean 17:12). La nuit où il a prié cette prière était la même nuit où il a été trahi. Dans le jardin, Jésus n'a ni sommeillé ni dormi lorsque notre salut était en jeu. Il est resté éveillé toute la nuit, travaillant dans la prière au sujet de sa mort imminente, qui fournirait la protection ultime et éternelle à son peuple. D'un seul coup puissant, la mort du Christ a payé la pénalité de notre péché, a brisé l'emprise de Satan et a vaincu la victoire de la mort sur nous.

Même lorsque vous marchez dans des vallées, vous pouvez être sûr que « celui qui garde Israël ne sommeillera ni ne dormira ». Tout comme Dieu a protégé et guidé son peuple élu, il protège et guide également chacun de nous. Vous êtes sous sa parfaite garde et sa protection souveraine.”

18. Quand tu ne veux pas dormir à cause de ta peur.

Le seigneur est ton protecteur. Psaume 4.9   Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d'habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.

Même la mère la plus attentive ne peut pas surveiller ses enfants à chaque minute du jour. Nous avons des limites. Nous devons faire la vaisselle, prendre soin d’un autre enfant, et à la fin de la journée, nous avons besoin de fermer nos yeux et de dormir . C’est ainsi que nous avons été créés et que nous passons un tiers de nos journées. Notre besoin de repos est un rappel humble de notre humanité. Notre père des cieux de nous ressemble pas sur ce point : il ne dort jamais, il n’a jamais besoin d’une petite sieste avant de pouvoir subvenir à nos besoins. Non, il est debout et disponible à chaque seconde de chaque jour, ses yeux parcourent la surface de la terre. 2 chroniques, 16 9. Car les yeux du Seigneur scrutent toute la terre, pour affermir ceux dont le cœur est tout entier à lui.

19. Comme les disciples pendant la tempête sur l’eau (Matthieu, 8. 26), nous pouvons être distraites par nos peurs. Les soucis perturbent notre paix jour et nuit et mettent en évidence des parts de nos cœurs qui ne font pas pleinement confiance à Dieu. Ils peuvent même montrer une fausse croyance qui nous fait penser que Dieu s’est endormi ou s’est détourné de nous. Au plus profond de la nuit, quand  l’anxiété, la culpabilité, la frustration et le désespoir, volent notre sommeil : croyez-vous que Dieu est votre protecteur ? Pouvez-vous faire confiance à sa souveraineté par-dessus tout ? Jésus comprend la nature épuisante du stress et de la peur. Il sait comment l’anxiété peut nous voler notre paix. C’est pourquoi il a promis de nous garder et de nous protéger même quand nous dormons.

Quand tu ne peux pas dormir, parce que tu t’inquiètes, rappelle-toi que Dieu est toujours réveillé, ses yeux plein d’amour sont constamment sur toi. Et même quand tu ne peux pas être présent pour tes enfants, il est là. Alors que tu lèves les yeux vers lui, tu peux te reposer en sachant que ton protecteur aimant te surveille toi et tes enfants, que vous soyez éveillé ou endormi.

20 quand tu te sens critiquée 

Romain 8. 1-2.  Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort.

Les mamans sont familières des critiques à propos de leurs choix parentaux. Même avec des mères qui sont de bonnes amies, nous avons toutes remarqué des moments où nous en venons à ne pas être d’accord les unes avec les autres sur nos choix éducatifs que ce soit nos choix scolaires, le temps d’écran, nos lecteurs ou nos méthodes de discipline. Inévitablement, dans nos relations, quelqu’un va mal nous comprendre, nous juger, nous critiquer, voire nous insulter.

Nous essayons toutes d’être les meilleures mères possible, et quand quelqu’un doute ou nous décourage de nos propres décisions, cela peut nous secouer. Dans ces moments, nous devons nous rappeler comme Jésus est toujours resté solide dans sa vocation, même quand il était critiqué. 

1 Pierre 2 23. Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.

21. Quand tu es tentée de parler durement à tes enfants. 

Proverbe 18 21.Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, 

Il y a trois questions que vous connaissez sûrement dont il faut se rappeler. 

Est-ce vrai ? Est-ce bon ? Est-ce nécessaire ? Est-ce que ces trois simples filtres ne feraient pas une différence énorme pour nous en tant que mère ? Les mots que nous disons à nos enfants portent un énorme poids. Ils peuvent inspirer la confiance ou la peur. Ils détiennent le pouvoir de bénir ou de maudire. Si les enfants sont habitués à recevoir des paroles dures, il ne faudra pas longtemps avant qu’ils  croient à ces mots et s’imaginent qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez eux. La façon dont nous parlons à nos enfants importe à Dieu. Ce sont ses enfants après tout, et il nous a donné la responsabilité d’en prendre soin. Les mots que nous employons disent beaucoup sur la valeur que nous leur accordons.

22.  Mais les mères sont les enfants de Dieu aussi. Il prend soin de nous, tout comme nous prenons soin de nos enfants. Plus nous apprenons à connaître la personnalité de Dieu en lisant sa parole et en passant du temps en prière, plus nous pouvons suivre son exemple et modeler notre façon d’être parents sur la sienne. Même quand nous chutons misérablement, il nous montre sa compassion et sa bonté.

En tant que mères, nous savons que la protection dont nous avons souvent besoin est contre nous-mêmes, une protection qui nous évite d’employer des mots qui blessent. Quand vous êtes tentées de dire des mots durs à vos enfants, arrêtez-vous. Et rappelez-vous que le seigneur est votre protecteur. Saint-Jacques nous a dit “la langue, personne ne peut la dompter : elle est un fléau, toujours en mouvement, remplie d’un venin mortel.” Jacques 3.8.  Mais nous n’avons pas à essayer avec nos propres forces, puisque nous avons un père qui nous aide dans nos faiblesses. Nous reposant sur lui, l’esprit saint, nous donne le pouvoir de contrôler notre langue, même quand ce serait beaucoup plus simple de ne pas y faire attention. Puisque Dieu ne dort ni sommeil, il est toujours disponible et prêt à nous garder contre le mal, même le mal de vos mots qui pourrait abîmer vos enfants.

23. L’auteur témoigne de l’expérience suivante  :

“Il y a quelques mois, j’ai remarqué que ma réponse automatique aux appels incessants de mes enfants : maman ! Maman ! Était un :  quoi ! ? Exaspéré et dur. J’ai réalisé combien cette réponse frustrée et impatiente n’allait pas, et j’ai demandé à Dieu de me changer. Dans sa bonté il m’a appris à prendre une pause avant de répondre et à transformer mes : quoi ??!!?? En des : oui mon amour ? Et savez-vous ce qui s’est passé ? Non seulement mon ton a changé car il est quasiment impossible de répondre, oui mon amour, avec de la colère dans la voix, mais mon cœur a changé aussi. Par la grâce de Dieu, mon impatience a presque disparu et a été remplacée par de la tendresse et de la joie. Dieu est passé par cette petite nouvelle habitude pour m’aider à être plus douce et aimante envers mes enfants.” 

24

Voici quelques versets de la Bible que vos enfants peuvent apprendre pour garder en tête à quel point ils sont aimés par Dieu.

Romain 8 38, 39.

 J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.

Matthieu 28 20 Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. 

Deuteronome 31 6.  Soyez forts et courageux, ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. 

Proverbe 3 5-6 De tout ton cœur, fais confiance au Seigneur, ne t’appuie pas sur ton intelligence.

Reconnais-le, où que tu ailles, c’est lui qui aplanit ta route.

25 Quand tu dois te rappeler que Dieu est avec toi 

Psaumes 117, 5-6 

Dans mon angoisse j'ai crié vers le Seigneur, et lui m'a exaucé, mis au large.

Le Seigneur est pour moi, je ne crains pas ; que pourrait un homme contre moi ?

Imaginez que vous trouviez dans une tribunal sur le siège de l’accusé, et que le juge prononce le verdict : coupable. C’est le verdict pour nos péchés, nous savons que nous méritons les conséquences qui vont arriver. Mais soudain la porte du tribunal s’ouvre, et Jésus apparaît et s'assoit à notre place . Et à votre grand étonnement, le juge s’adresse à Jésus comme si c’était lui l’accusé et il lui impose, à lui, votre peine.

Cette histoire est la vôtre si vous croyez en Jésus et vous si vous l’avez personnellement accepté comme votre sauveur. Vous avez été sauvé par la foi : Romain 5.1. 

 Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,

Votre présence devant Dieu n’est pas basée sur les bonnes choses que vous avez faites. C’est basé sur ce que Jésus a déjà accompli en mourant à votre place. c’est une déclaration de pardon.

26. .Dans une journée quotidienne de mère, il est facile d’oublier que Jésus est avec vous et qu’il siège triomphant à la droite du Père, intercédant pour vous. Romain 8.34.  Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous. 

Les besoins de votre entourage détournent vos yeux de cette notion. L’enfant à vos pieds, la montagne de choses à faire: nous avons parfois l'impression que c’est du temps perdu. Mais rien n’est perdu. Dieu est présent, vous protégeant et vous gardant. Tous les moments sont précieux et ont du sens pour lui, parce qu’il vous aime et que vous êtes précieuse pour lui.

27. Quand tu te bat avec le mécontentement

Philippiens 4. 11.–13

 Ce ne sont pas les privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai.

Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations. Je peux tout en celui qui me donne la force.

Que celle parmi nous, qui n’a jamais espéré se trouver dans une différente étape de sa vie ou de sa maternité se lève et quitte la pièce. On peut regarder notre jeunesse avec nostalgie, espérer une période où l’on fera enfin des nuits complètes, s’imaginer que plus tard, les choses seront plus facile . Peut-être que vous avez juste le rêve de faire une sieste !

Quand il écrit sa lettre au Philippiens, Saint Paulest emprisonné à Rome.

En 1 Timothée 6 : Certes, il y a un grand profit dans la religion si l’on se contente de ce que l’on a. 

Mais quel profit vraiment y a-t-il à choisir de se contenter de ce qu’on a ? Nous gagnons la paix lorsque nous croyons que Dieu sait ce qu’il fait. Nous gagnons la joie quand nous savons les cadeaux que Dieu nous fait. Nous pouvons grandir, quelque soit les circonstances, parce que nous avons confiance dans le fait qu’il nous a placé là où nous sommes, maintenant, dans un but. En tant que mère, le moment que vous vivez avec votre enfant et la volonté de Dieu pour votre vie maintenant et ici.

28. se pencher vers l’autre

“Une façon pratique de combattre le mécontentement est de me pencher vers l'autre, une pratique qui m'aide à me concentrer sur les dons que Dieu a placés sur mes genoux. Cela ressemble parfois à ceci : lorsque les enfants se comportent mal ou réagissent de manière excessive et que vous avez tendance à les repousser, penchez-vous vers l'autre. Prenez-les dans vos bras et regardez-les dans les yeux pour discerner le vrai problème. Lorsque la maison est un désastre et que vous êtes tentée de vous réfugier dans les abîmes des réseaux sociaux, penchez-vous vers la chose à faire. Rangez votre téléphone, mettez de la musique joyeuse et mettez-vous au travail. Que ce soit pour réconforter un enfant, prendre soin de votre maison ou vous occuper du travail et des personnes qu'il a placées devant vous, que votre présence intentionnelle soit une offrande d'adoration au Seigneur. Lorsque nous choisissons d'être pleinement présents, nous reflétons la promesse de Dieu de sa présence, qui est l'un de ses plus grands dons

29. CINQUIÈME PARTIE

Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.

PSAUME 120:5

Dieu nous garde comme un riche garde ses trésors, comme un capitaine garde une ville avec une garnison, comme un garde royal garde la tête de son monarque.

CHARLES H. SPURGEON

“S'il y a une chose que le psalmiste désire transmettre, c'est celle-ci : l'Éternel est votre Gardien. Le texte hébreu original du Psaume inclut le mot shamar (« garder ») six fois en seulement cinq versets. Bien que les traductions utilisent des mots comme garder, surveiller ou préserver, le public d'origine aurait compris que l'idée principale de ce psaume est « l'Éternel qui garde ». Dans Genèse 2:15, le même mot hébreu est utilisé pour décrire un jardinier qui s'occupe de son jardin : arrosant, taillant et cultivant avec une attention particulière. L'accent est mis sur l'œil vigilant de Dieu sur nous plutôt que sur sa surveillance des ennemis potentiels. Cela implique sa proximité, comme une mère qui reste proche de son enfant, le guidant et le protégeant pendant qu'il apprend à marcher

Ton Dieu est ton compagnon omniprésent, marchant à tes côtés à chaque pas. Parce qu'il est ton Gardien, il ne te perdra pas. Il ne te laissera pas errer longtemps dans la folie ou le péché parce que tu es trop précieux à ses yeux. Le Seigneur est ton Gardien et ton ombre, prenant soin de toi avec douceur et te protégeant des rayons violents de la vie.”

30. 

Quand vous vous demandez si vous faites une différence

Ne nous lassons pas de faire le bien, car nous moissonnerons au temps convenable, si nous n'abandonnons pas.

GALATES 6:9

“Souvent, être mère ne semble ni gratifiant ni héroïque. Peut-être êtes-vous dans une phase où vos journées se terminent avec de la compote de pommes séchée sur votre chemise, un gobelet qui fuit sous le canapé et des cernes sous les yeux. Élever des enfants de tout âge sollicite votre énergie et votre patience à leurs limites, et souvent, rien ne prouve votre travail acharné. Vous vous demandez peut-être si ce que vous faites fait une différence ?

Après plus d'une décennie de maternité, j'ai appris que nos choix quotidiens finissent par devenir des habitudes, et que ces habitudes façonnent notre héritage. Dans cinquante ans, lorsque mes enfants penseront à moi, se souviendront-ils de m'avoir vue penchée sur mon téléphone ? Ou se souviendront-ils de mon regard, pleinement engagé et impatient d'entendre ce qu'ils ont à dire ? Se souviendront-ils de mon attitude négative et plaintive ? Se souviendront-ils de moi lisant ma Bible et ouvrant constamment nos portes aux gens dans le besoin ? Adopter une vision à long terme de la maternité me rappelle de réorienter ma perspective et d'aborder mes journées avec intentionnalité.

31. Nous, parents avons planté de petites graines de foi. D'autres les ont arrosées et Dieu les fait fleurir et grandir. Même si je m'efforce d'établir des habitudes, des rythmes et une atmosphère qui cultiveront un caractère pieux, en fin de compte, « le salut appartient à l'Éternel » (Psaume 3:8). 

Qu'est-ce que cela signifie pour nous, mères ? Cela signifie que Dieu n'est pas seulement notre Gardien, mais aussi le Gardien fidèle de nos enfants. La meilleure chose que nous puissions faire sur ce chemin de la maternité est d'être fermement enracinées dans la Parole de Dieu, fidèles dans la prière et attentives à sa voix. Nous semons des graines de vérité dans le cœur de nos enfants et attendons patiemment que Dieu porte du fruit en eux. Parce que c'est en fin de compte l'œuvre de l'Esprit de sauver et de sanctifier nos enfants, nous pouvons pousser un profond soupir de soulagement lorsque nous comprenons que nous avons un Gardien qui guide nos petits disciples plus parfaitement que nous ne pourrions jamais le faire